On a testé pour vous : tyFlow

Plugin de particules pour 3ds Max

Lassé de voir le système de particules de
3dsmax (PFlow) à l’abandon, Tyson Ibele a décidé de se lancer dans l’écriture
d’un système de particules pour 3ds Max : voici TyFlow.

Ses features modernes
(multithreading, granular solver, support de PhysX, différentes méthodes de
fracturation…) et les vidéos régulièrement postées sur le compte instagram de
Tyson
durant les mois de développement ont suscité la curiosité et l’engouement
des utilisateurs.

Sorti en version beta
depuis avril, j’ai voulu faire quelques tests. Depuis le site beta.tyflow.com
vous pouvez télécharger la version beta gratuite. Il y a aussi des scènes test
toujours très intéressantes pour débuter et comprendre le fonctionnement d’un
logiciel.

Pour installer tyFlow, il suffit de
copier/coller une .dlo dans le dossier plugins de 3ds Max. Rien de bien compliqué.
On retrouve ensuite tyFlow dans la partie Create>Geometry de 3ds Max.

La prise en main est
rapide. De nombreux tutoriaux sont disponibles sur internet et couvrent les
principales fonctions de tyFlow comme l’émission de particules simples ou
granulaires, les fracturations, le cloth, les splines…

tyFlow a sa propre fenêtre d’édition. Pour créer un
système de particules on empilent des opérateurs dans un event. Un opérateur
c’est une fonction simple : “émet des particules”, “donne une vitesse”, “compte
X frames avant de faire cette action”. On peut créer différents events et tyFlow peut passer de l’un à l’autre en exécutant des tests logiques. Par
exemple on peut créer un event qui envoie des particules avec un test de
distance par rapport à un objet. Si le test est validé, on demande à tyFlow de basculer
vers un autre event qui explose une particule en plusieurs particules.

Les opérateurs sont
accessibles pour des drag and drop d’icônes ou directement depuis l’éditeur
avec la touche TAB et les premières lettres de l’opérateur, ce qui permet de très
rapidement donner naissance à notre simulation. La construction des events est
donc facile.

La documentation n’est pas très riche
visuellement mais tous les opérateurs (pratiquement une centaine) sont bien
décrits. Ils sont classés par couleur suivant leur catégorie (emitter, test,
fracture…). Les paramètres restant assez nombreux, avoir la doc ouverte dans un
coin et y jeter un petit coup d’oeil à chaque nouveaux opérateurs vous
permettra d’être encore plus rapide dans votre apprentissage.

Je trouve tyFlow
particulièrement agréable à utiliser, l’interface est claire et sans parler
d’intuitivité, on peut dire que les principes de base s’acquièrent facilement.

J’ai été également surpris par la vitesse des
simulations. Cela nous permet de pouvoir tester des variations autour de notre
simulation de base sans passer trop de temps en calcul. Un bon point de plus
pour tyFlow.

Conclusion :

Si vous êtes sous
3ds Max, n’hésitez à prendre quelques heures pour vous amuser avec tyFlow. Même
si les VFX purs et durs ne sont pas votre domaine, il pourra vous ouvrir
l’esprit sur des réalisations graphiques que vous pensiez hors de portée.

Un
grand merci à Tyson pour cette très belle réalisation !

Pour aller plus loin :